jeudi 13 septembre 2007

Ainsi c'est bien moi qu'elle regarde cette Ottomane aux seins lourds. C'est à moi qu'elle sourit, cachée derrière le paravent de ses cheveux qui tombent devant son visage lorsqu'elle écrit. Elle se dissimule, me regarde m'observe, baisse les yeux quand je les lève, se caresse un peu la gorge, parfois se surprend à l'indécence de ses caresses, retire sa main, la referme, ne sait ou la mettre, ou plutot si, mais ne le peut pas.. Elle est sérieuse et sévère losqu'elle travaille, ou fait mine de travailler, sévère aussi lorsqu'elle me surprend à la désirer. Nous nous cherchons, nous ne nous perdons pas. Mais il faut attendre encore un peu, tout cela serait trop simple maintenant. Jouer encore et souffler sur les braises, danser avec les flames et saisir le plaisir lorsqu'il s'y attendra le moins.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tres beau blog.. Merci de ta visite