samedi 15 septembre 2007

Mel-ange qui passe

Mel' était de passage, comme toujours, elle ne fait que passer. Je la vois quand elle le veut, quand l'envie lui prend, quand elle exige son droit sur moi. Elle prend son train depuis Londres, et débarque, parfois sans prévenir, comme elle l'a fait ce midi. Elle venait avec des amies vivre un peu cette coupe du monde de Rugby, faire quelques bars, s'amuser. Ellesles avait laissé pour l'après-midi. Je devais faire parti du voyage... Avec moi, Mel se sert, prend et profite. Elle m'amuse avec ces airs de petite femme sûre d'elle, sachant ce qu'elle veut et ne sachant pas s'empêcher de rougir lorsque j'ouvre la porte, et que je ne peux que comprendre ce qu'elle veut. Elle avait encore son sac en bandouilière, la sangle traversant sa poitrine entre ses seins, déformant un peu le tissu de son débardeur plaqué contre eux.
Elle me touche la main, la joue, m'embrasse, défait ma ceinture, les boutons de mon pantalon et se donne. Elle s'accroche à moi, ses bras autour de mon cou, ses cuisses sur mes hanches, ne décolle pas ses levres des miennes et se laisse porter jusqu'à mon lit. Elle ne veut pas que je la déshabille, trousse juste un peu sa jupe et lève ses fesses pour saisir les bords de son shorty et le faire glisser le long de ses jambes. Elle veut faire semblant que tout cela se fait à la va-vite. Elle sourit, lorsque je la pénètre, lève les yeux au ciel comme quand on est enfin satisfait de retrouver quelque chose qui nous plait, un peu agassée de ne pas l'avoir avec soi. Elle sert de nouveau ses cuisses contre moi, passe sa main droite sur ma nuque, agripe le plaide de mon lit de sa gauche. Elle me demande de jouir, de jouir vite et puis s'essuyant un peu de sa sueur me dit qu'elle est bête, et qu'à present elle a toute l'apres-midi pour moi...
Elle etait venue déjà il y a deux semaines de celà...
18h, et elle s'en va et me demande de revenir dormir ici cette nuit.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

j'adore cette histoire...